Ce 1er janvier 2026, nous commémorerons les 50 ans du tragique incendie du « 6-9 », ce café-dancing situé à La Louvière, aménagé dans une ancienne maison de commerce.
Ce sinistre avait provoqué la mort de 15 personnes ; 40 autres occupants avaient été grièvement blessés et brûlés, et l’immeuble avait été totalement détruit.
À 4 heures du matin, nonante jeunes occupent le café-dancing. À la suite d’une panne de courant, l’établissement est plongé dans l’obscurité : certains occupants allument briquets et allumettes pour y voir clair. L’un d’eux enflamme une guirlande qui prend feu, celui-ci reste réduit, mais personne n’intervient pour l’éteindre… et ce sera le drame !
Le feu se propage alors brusquement, suivi d’un mouvement de panique. Certains tentent de quitter les lieux par un couloir manifestement trop étroit, tandis que d’autres tentent d’y pénétrer pour rechercher des amis. Beaucoup, piégés, se heurtent à des portes bloquées et des issues murées.
Après l’incendie, huit corps seront retrouvés entassés dans le WC, les cadavres d’un couple seront découverts près de la porte d’entrée condamnée et les autres seront retrouvés dispersés dans les différents locaux de la maison.
Retrouvez ici notre « Feu instructif », publié à l’époque dans la Revue Belge du Feu, et qui énumère les principales causes de l’ampleur de cette tragédie et les enseignements qui en ont été tirés.
Ceci ne peut que nous rappeler que la période des fêtes de fin d’année a donné lieu à d’autres drames : l’incendie de l’hôtel Switel à Anvers le 31 décembre 1994 (15 morts et 164 blessés), ou celui du café 't Hemeltje à Volendam le 1er janvier 2001 (14 morts et 200 blessés graves), pour n’en citer que deux…
Des moments de réjouissance qui, par mégarde ou négligence, mais aussi par excès ou inconscience, peuvent rapidement se transformer en catastrophes !
